Le blog Centives, tenu par des étudiants d’une université de Pennsylvannie, s’est amusé la semaine dernière à calculer le coût de la construction de l’Etoile Noire.
Une fois tempéré l’enthousiasme inspiré par cette démarche, il me semble que l’étude évite sans honte les aspects les plus fascinants du problème.
En résumé, les auteurs assimilent la massive arme de destruction de Palpatine à un vulgaire porte avion, lequel serait - pour des raison évidentes mais non explicites - de forme sphérique alors que les destroyers interstellaires eux, ressemblent à des navires de combat.
Extrapolant à partir de la densité d’acier d’un navire actuel, ils exhibent un nombre de dollars exclusivement basé sur le coût du métal, sans une pensée pour les technologies exotiques que suppose la construction d’un bibelot dont la taille permet de le confondre avec une lune.
Il me semble que ce raisonnement est excessivement simpliste, et que ces étudiants ont escamoté un écueil bien plus important qu’une ridicule affaire de fourniture d’acier. Je veux bien entendu parler du générateur de gravité artificielle.
En effet, quel que soit le matériau employé pour la construction de l’Etoile Noire, sa présence en orbite autour d’une planète tellurique l’astreint à se comporter comme un système en chute libre.
Et au visage de l’impertinent qui soutiendrait que l’Etoile Noire n’est pas en orbite, qu’il soit établi une fois pour toutes que dans un système solaire, les seules façons de ne pas être en orbite autour d’une planète sont de ne pas l’approcher, de la croiser à grande vitesse avant de disparaître dans les profondeurs de l’Espace ou bien de tomber dessus.
En l’absence d’une maîtrise de la gravitation inaccessible à notre technologie ses habitants ne pourraient donc en aucun cas se comporter comme on les voit le faire à longueur d’épisodes, progressant tranquillement entre deux ponts d’observation comme des gentlemen lanternant sur le chemin du pub.
Légèrement, bien qu’inexorablement influencés par la masse de l’Etoile Noire, les troupes de l’Empire qui peuplent les couches externes du bâtiment pour y accomplir leur devoir de mort ressentiraient une attraction naturelle vers le centre de l’Etoile, et non vers le plancher ainsi que trop de commodité nous y a accoutumés.
De plus, en cheminant vers le coeur de l’édifice, les techniciens chargés de l’entretien du superLaser perdraient progressivement leur poid et ne tarderaient pas à flotter au gré des courants d’air, gênant ainsi considérablement la mise en œuvre de l’ensemble.
Plus préoccupant, on constate qu’en l’absence d’un dispositif de gravité artificielle, les baies du pont d’observation sont incomodément agencée. Telles que les choses se présentent, le Grand Moff Tarkin et le Seigneur Vador n’auraient d’autre choix que de diriger la destruction d’Alderaan et l’affrontement de la flotte rebelle la tête en arrière, en sautillant tels des papillons sur le mur du fond..
Pour éviter de compromettre le solennel de la situation, les ingénieurs de l’Empire se sont à l’évidence vus contraints de développer un générateur de gravité artificielle, ce qui permet à chacun de se mouvoir dans n’importe quel astronef de la galaxie comme s’il était soumis à un champ de pesanteur semblable au nôtre, arrimant ainsi la dignité des personnage, mais sacrifiant au passage une belle occasion d’imaginer des scènes balistiques, insolites et divertissantes.
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