Deux chercheurs de l'université de Warwick au Royaume Uni ont réalisé une étude sur 1000 personnes ayant reçu une promotion professionnelle. Le résultat de cette étude aboutit à un résultat curieux bien qu'étrangement familier.
Selon les chercheurs, une amélioration du statut professionnel entraîne une diminution de 10% de la santé mentale du sujet.
La mesure est une estimation de la capacité des individus à "surpasser leurs problèmes, à prendre des responsabilités, à dormir, à se concentrer ou à ressentir des sentiments liés à la dépression".
Inutile de décrire l'intensité de l'éclairage que cette nouvelle a pu avoir sur mes perceptions des relations hiérarchiques. En effet, il se trouve que tout individu situé en altitude par rapport à ma position dans un organigramme me remplit depuis toujours d'un désarroi sauvage et déstabilisant.
La hiérarchie me pèse, l'autorité m'oppresse, et la simple vue d'un suppôt de la préfecture me pousse à escalader un arbre pour m'y dissimuler, ce que je ne fais jamais, de peur d'envenimer la situation.
A partir du moment où chaque promotion altère de 10% la santé mentale d'une personne, je me sens plus à l'aise. Ainsi, après six promotions, un individu serait déjà à moitié fou. Si les cadres, à mesure que l'on se hisse dans les hauteurs, apparaissent d'autant plus étranges et inquiétants, ce doit être dû à un nombre exagéré de promotions. S'agissant des suppôts de la préfecture, dont le nombre de promotions est sans doute réduit, on peut admettre que leur santé mentale initiale comportait quelque handicap.
On reste songeur quant aux implications de cette découverte sur les plus hautes sphères de responsabilité. Si l'hypothèse est correcte, on ne devrait observer, par exemple à la tête des institutions financières, autre chose qu'une compagnie de déséquilibrés, vraissemblablement plongés dans un collectif délire psychotique.
Selon ce même raisonnement, l'appareil étatique serait en fait dirigé par un collège de paranoïaques aux visions chimériques.
Et lorsque, à la suite d'une existence vouée à l'intrigue, un individu réussit à enchaîner une guirlande de promotions qui le propulsent à la charge suprême, pourrait-on s'attendre à ce qu'il se conduise autrement que comme un convulsionnaire mégalomane à la lisière de l'hystérie?
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