Les rues d’une métropole méritent d’être perçues comme une galerie d’exposition, un défilé permanent où l’on observe jour après jour, une vaste déclinaison des comportements, des modes et des destins qui façonnent la vie des humains. Du crasseux ordurier qui bave sur le trottoir jusqu’à l’opulent frimeur qui lui claque ses échappements rutilants dans la figure, on trouve représentés un éventail presque exhaustif des innombrables variétés dans lesquelles le citadin sait se décliner.
Certains individus sans doute, échappent à cette exhibition, car ils n’empruntent jamais les voies terrestres et seraient peut-être très surpris d’en découvrir l’existence. Leurs jours s’écoulent à dix mille pieds dans les airs, ou dans des lieux somptueux sous des climats coquets. Pas question donc, de croiser l’un d’eux entre l’épicerie et l’embouchure du métro.
Jusqu’à ce matin !
Ce matin me vit le témoin d’un inhabituel élément de décor.
Un homme vêtu d’un costume éclatant semblait se morfondre sur les marches d’un bâtiment, dans un renfoncement d’avenue. Sous le ciel pluvieux, il portait de fulgurantes lunettes de soleil, et à ses côtés se tenait une bouteille de champagne pas encore tout à fait vide.
Quel coup du sort avait pu le déposer en cet endroit ? Il avait toutes les apparences d’un jet setter à qui l’on aurait appris au cours d’une réception que sa fortune avait vécu, et qu’il ne lui restait plus rien que ses lunettes à monture enveloppante et ses chaussures Louis Vuitton.
Il ne paraissait pas désespéré non, mais affichait le désarroi stylé de celui qui se demande soudain quelle méprise il a pu commettre pour se retrouver dans la trivialité de l’avenue du Maine à l’heure où il a coutume de faire la hora loca dans son jacuzzi à l’hôtel Costes.
Son style m’a ému mais il est peu probable qu’il puisse le préserver bien longtemps. Le prix injustifiable du champagne et les carences préoccupantes des trottoirs de la capitale en lavandiers expérimentés auront bientôt raison de son allure. C’est regrettable, car le commun des mendiants pourrait s’en inspirer, lui qui fait si peu d’effort de présentation et suscite chez le passant un enthousiasme modéré.
L’idée sera probablement jugée utopique, mais en imaginant que chaque jet setter de la planète y concède une fraction de sa magnificence, on pourrait sans doute réparer une injustice. Ainsi, les traîne-misère de la capitale se verraient gracieusement attribué et entretenu, non pas de quoi se nourrir (ce qui serait vulgaire), mais des vêtements de soirée et des seaux à champagne, pour rendre les rues plus gaies.
Aux corneilles
3 Juin 2009 ŕ 18:03 Enfin ! L’UniversitĂ© de Colombie Britannique vient de dĂ©voiler une justification expĂ©rimentale Ă l’intuition qui depuis si longtemps nous taraude le ciboulot. En effet, selon l’étude de ces neurologues, l'activitĂ© de nombreuses rĂ©gions du cerveau augmenterait lorsque...
|
Nervus
6 Mai 2009 ŕ 11:03 Deux chercheurs de l'universitĂ© de Warwick au Royaume Uni ont rĂ©alisĂ© une Ă©tude sur 1000 personnes ayant reçu une promotion professionnelle. Le rĂ©sultat de cette Ă©tude aboutit Ă un rĂ©sultat curieux bien qu'Ă©trangement familier.
Selon les chercheurs, une améliorat...
|
Jumbo
28 Avril 2009 ŕ 19:09 Un fait remarquable est portĂ© depuis ce matin Ă notre attention dans les multiples recoins de l’infoSphère. Un 747 aurait curieusement survolĂ© Manhattan au raz des tours en fin de matinĂ©e de lundi, occasionnant un dĂ©but de panique. Au-delĂ de l’émotion suscitĂ©e par l...
|
Robots
25 Mars 2009 ŕ 18:08 Au milieu du 20e siècle, Asimov dĂ©crivait un type de machine connue sous le nom de robot. Au contraire de la crĂ©ature de Frankenstein, l'engin Ă©tait prĂ©sentĂ© comme un laquais impeturbable, un acolyte assujetti mais raisonneur, un familier capable de philosophie et absolumen...
|
Theatro
23 Mars 2009 ŕ 18:19
Le texte de ce billet est momentanément indisponible pour cause de confusion mentale.
...
|